Le président de l’association locale "Solidarité avec les jeunes ruraux", Mohamed Dahmani, estime en marge d’une rencontre sur la Kalaâ que les raisons sécuritaires à l’origine de la suspension du festival "ne se posent plus, désormais, comme en témoignent les vagues successives de touristes nationaux et étrangers sur ce site classé patrimoine universel par l’Unesco".
Les associations culturelles de la wilaya et les élus de la commune de Maâdhid revendiquent depuis plusieurs années la relance de l’organisation de ce festival à l’instar de ceux de Timgad et Djemila, rappelle M. Dahmani, considérant qu’un éventuel retour de cette manifestation est de nature à impulser le développement économique de toute la région.
Les participants au séminaire national sur l’histoire de la Kalaâ, clôturé lundi, appellent à accorder davantage d’intérêt à la recherche sur ce site dont la fondation remonte à l’an 1007. Selon des élus locaux, la classification, en 1980, par l’UNESCO de ce site "n’a été suivie d’aucune action effective de soutien matériel ou technique".
Un projet portant sur la protection et la valorisation, inscrit en 2006, n’a pu être lancé que cette année (2014) faute de bureaux d’études spécialisés, agréés par le ministère de la Culture, rappelle-t-on.
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