Dans la zone VII la ville qui a connu le plus grand nombre d'incursion de l'ALN est bel et bien la ville de Frenda (...) Les batailles deviennent célèbres dans cette région. Elles portent les noms de "Mahboula" "El Gaada" "Boughachoua", Tarnanèch et Djeblia."
L'embuscade du 19 Janvier 1957
(...)"Dans l'après midi du 19 janvier 1957 le préfet de Tiaret, le sous préfet et le maire de Trezel (Sougueur) et le colonel de la subdivision militaire quittent Frenda en direction de Tiaret. Les trois véhicules officiels sont précédés de Jeep militaires et suivies de voitures ayant à son bord 04 gendarmes. Après avoir franchi le lieu dit "Fontaine du génie" à05 kilomètres de Louhou le convoi tombe dans une embuscade de l'ALN .Les premiers véhicules échappent aux tirs du groupe des Djounoud. Les deux Jeep essuyèrent les balles et continuèrent à rouler(...). C'est la dernière voiture du convoi qui connaîtra les tirs précis de l'ALN Bilan : Deux gendarmes tués et deux autres blessés."
Les premiers assauts de L'ALN
"Le 20 juin 1957 : L'ALN attaque les casernes de la brigade et de la section de gendarmerie: Bilan deux européens tués. Le 06 juillet 1957 : Harcèlement de la brigade de gendarmerie de Ain Kermès. Le 27 juillet 1957 : Multiplication des incursions des commandos de l'ALN sur les locaux de la gendarmerie."
La riposte des forces coloniales
"En août 1957 la ville est passée au crible 6.500 algériens de la ville de Frenda furent interpellés et contrôlés. Cette opération de répression se solde par une cinquantaine d'arrestations. L'armée française frappe impitoyablement les civils"
Le sous préfet de Frenda est tué dans une embuscade
"Le 15 août1957 l 'ALN attaque le véhicule qui transportait le nouveau sous préfet* de Frenda et son administrateur venant de Ain El Hadid.(...) Le sous préfet qui était en fonction depuis trois jours seulement fut tué sur le coup et son administrateur blessé." *TARTAS Robert - né le 19 avril 1923 à Campagne- d'Armagnac (Gers) décédé à l'âge de 34 ans
Reprise des incursions de l'ALN
"Le 13 septembre 1957 la ville est harcelée par les commandos qui en se repliants sabote les lignes électriques. Octobre 1957, le centre de Ain El Hadid est attaqué par l'ALN qui se replient après avoir saboté quelques installations. Le 06 janvier 1958 la ville est harcelé par les feux de l'ALN. Le 21 avril 1958 les éléments de l'ALN attaquent avec force le centre Frenda"
Les six martyrs de Ramadan
"Le 07 avril 1958 la ville de Frenda connaît une atroce tuerie qui plonge ses habitants dans la consternation. Six algériens sont enlevés et assassinés à la suite d'un attentat commis contre un élu Algérien.(...)
Acte 1 : Le ramadan est à son septième jour, au moment de la rupture du jeun, deux gendarmes font irruption à l'nterieur du domicile et demandent à ALALFI Ahmed (cadre de l'UDMA et FLN par la suite) de les suivre, son fils adoptif Rayeh Nacer demande à l'accompagner.
Acte 2 : Assassinat par balles à proximité du pont qui se trouve à la sortie Ouest de Frenda de ALALFI AHMED Rayah Nacer et Bouchouihet Amar fellah dont le domicile servait de refuge aux katibas de l'ALN
Acte 3 : Maghrous Djilali (Ayant servi dans les rangs du PPA-MTLD) Mostefaoui Boutaiba (Fidai très actif) et Rabah Rabah (fellah dont le domicile servait de refuge aux katibas de l'ALN) ont été assassinés par l'armée française au niveau de l'intersection des routes menant l'une vers Tiaret et l'autre à Ain Kermès.
L'enterrement des six martyrs se déroule dans l'après midi du 08 avril dans l'émotion et le recueillement, sous la surveillance d'une armée coloniale qui venait de commettre la veille, l'ignoble forfait."
L'auteur :Amar Belkhodja
L'embuscade du 19 Janvier 1957
(...)"Dans l'après midi du 19 janvier 1957 le préfet de Tiaret, le sous préfet et le maire de Trezel (Sougueur) et le colonel de la subdivision militaire quittent Frenda en direction de Tiaret. Les trois véhicules officiels sont précédés de Jeep militaires et suivies de voitures ayant à son bord 04 gendarmes. Après avoir franchi le lieu dit "Fontaine du génie" à
Les premiers assauts de L'ALN
"Le 20 juin 1957 : L'ALN attaque les casernes de la brigade et de la section de gendarmerie: Bilan deux européens tués. Le 06 juillet 1957 : Harcèlement de la brigade de gendarmerie de Ain Kermès. Le 27 juillet 1957 : Multiplication des incursions des commandos de l'ALN sur les locaux de la gendarmerie."
La riposte des forces coloniales
"En août 1957 la ville est passée au crible 6.500 algériens de la ville de Frenda furent interpellés et contrôlés. Cette opération de répression se solde par une cinquantaine d'arrestations. L'armée française frappe impitoyablement les civils"
Le sous préfet de Frenda est tué dans une embuscade
"Le 15 août
Reprise des incursions de l'ALN
"Le 13 septembre 1957 la ville est harcelée par les commandos qui en se repliants sabote les lignes électriques. Octobre 1957, le centre de Ain El Hadid est attaqué par l'ALN qui se replient après avoir saboté quelques installations. Le 06 janvier 1958 la ville est harcelé par les feux de l'ALN. Le 21 avril 1958 les éléments de l'ALN attaquent avec force le centre Frenda"
Les six martyrs de Ramadan
"Le 07 avril 1958 la ville de Frenda connaît une atroce tuerie qui plonge ses habitants dans la consternation. Six algériens sont enlevés et assassinés à la suite d'un attentat commis contre un élu Algérien.(...)
Acte 1 : Le ramadan est à son septième jour, au moment de la rupture du jeun, deux gendarmes font irruption à l'nterieur du domicile et demandent à ALALFI Ahmed (cadre de l'UDMA et FLN par la suite) de les suivre, son fils adoptif Rayeh Nacer demande à l'accompagner.
Acte 2 : Assassinat par balles à proximité du pont qui se trouve à la sortie Ouest de Frenda de ALALFI AHMED Rayah Nacer et Bouchouihet Amar fellah dont le domicile servait de refuge aux katibas de l'ALN
Acte 3 : Maghrous Djilali (Ayant servi dans les rangs du PPA-MTLD) Mostefaoui Boutaiba (Fidai très actif) et Rabah Rabah (fellah dont le domicile servait de refuge aux katibas de l'ALN) ont été assassinés par l'armée française au niveau de l'intersection des routes menant l'une vers Tiaret et l'autre à Ain Kermès.
L'enterrement des six martyrs se déroule dans l'après midi du 08 avril dans l'émotion et le recueillement, sous la surveillance d'une armée coloniale qui venait de commettre la veille, l'ignoble forfait."
L'auteur :Amar Belkhodja
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