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8/26/2016

Par manque de Transport à Tiaret : Jusqu’à quand le “clandestins” impose sa loi sur le Transport


Les chauffeurs clandestins, font partie du paysage de la wilaya de tiaret depuis une quinzaine d'année maintenant, cela-dit ce phénomène qui s'est intégré au paysage de ville ne fais s'est pas fais retombées en mal ou du biens ...
Ils ne se comptent plus ,on les trouve partout dans toutes les artères de Tiaret, Ce sont des jeunes ,des vieux , il font ce métier tant convoité par tous c’est le métier du taxi clandestin, il n’est plus réservé aux sans salaires, qui en ont eu recours pour survivre, mais toutes les tranches sociales le font aussi, y compris des cadres, des enseignants, à la recherche d’un plus leur permettant d’achever le mois sans soucis financiers, au vue de leurs petits salaires.

Ce métier «illégal», du point de vue juridique, n’est plus considéré ainsi par la majorité des Algériens. Des centaines de bus et de taxis circulent dans toutes les rues de Tiaret, à longueur de journée, ce qui donne l’impression que les Tiaretiens ne sont pas confrontés au problème de transport. Mais, à chaque fois que l’on passe par n’importe quel arrêt de bus ou par une station de taxis, on réalise que le grand nombre de véhicules circulant dans cette ville, ne signifie pas que la crise de transport a été vaincue. 
Les taxis ne sont plus le meilleur moyen de transport pour rejoindre son poste travail, ou bien pour faire ses courses, parce qu’il sont souvent “absents” quand on a besoin. Ce qui explique le rabattement sur ces clandestins de fortune qui sont là toujours.
Un chauffeur de taxi clandestin, rencontré près du”Parc de loisir de Tiaret manage ” nous a raconté ses débuts dans ce métier, les raisons qui l’ont obligé à l’exercer, ainsi que les difficultés rencontrées, notamment avec les agents de l’ordre: ça a changé ,ce n’est plus comme avant ,ces jeunes ne respectent plus rien” a déclaré ce vieux “Clando”.
Une simple virée dans les rues de la ville, nous a permis de constater que les clients des taxis clandestins ne sont pas toujours des simples citoyens, il y en a même une catégorie spéciale de clients, qui payent à leurs chauffeurs de taxis clandestins habituels, à la fin de chaque mois. ” Beaucoup de cadres supérieurs et des hauts responsables font partie de notre clientèle” a indiqué l’un des “clando” rencontré à Tiaret
Dans ce contexte, la situation n’est pas meilleure dans la plupart des villes d’Algérie, où louer le service d’un taxi est devenu un fait difficile à réaliser. De ce fait, les taxis clandestins ont pu accaparer le terrain des taxis conventionnels. On compte, au moins, plus de dizaine  “stations” de taxis clandestins, uniquement, au centre-ville de TIARET.
Certains parmi eux ont pris carrément les endroits réservés par les services du transport aux taxis conventionnels. Les habitués des boites de nuit, des bars et des hôtels éparpillés , sont les clients favoris des taxis clandestins, car ils “payent bien”. Ils sont, souvent, conduits tardivement dans la nuit.
Pendant cette période du mois de Ramadhan, les clandestins prennent position après la rupture du jeûne en face du Ras el ssouk, aidés par des rabatteurs qui imposent leurs prix; les prix varient entre 100 à 150 Da la place sinon 200 Da quand approche l’heure du “F’tour”.
Tel un virus qui se propage  dans un secteur stratégique, le “Clando” impose sa loi à défaut de celle d’État

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