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7/11/2017

L'été sera chaud : A qui profite la mer ?



Les plus heureux, l’été venu, sont certainement ces automobilistes qui ont la route rien que pour eux. Surtout en ville ou sur le chemin du bureau quand ils ne sont pas encore en congés. 
La circulation se fait fluide, les encombrements rares et les conducteurs beaucoup moins stressés.
Les grandes artères et les ruelles sont moins fréquentées, même que les places de stationnement sont moins  difficiles à dénicher.
Le rush est de l’autre côté. Sur l’itinéraire des plages, des deux revers de la côte algéroise. Il se fait plus ressentir le soir venu, lorsque tous les estivants convergent vers la même destination, provoquant des bouchons sur des heures. Impossible de rentrer chez soi avant une tardive de la nuit ou de quitter les abords de la mer sans encombres… aussi beaucoup de vacanciers se déplacent très tôt le matin pour revenir en début d’après-midi. Mais c’est compter sans le même réflexe de la part de nombreux estivants et c’est le retour à la case départ.

Résultat, c’est encombré à toute heure. Ceux qui choisissent d’écumer jusqu’au dernier rayon de soleil, n’ont en cure, ils ont eux aussi acquis ce réflexe de patienter en voiture. 
Durant ce long voyage, boissons fraîches, glaces sont prévues, dégustées toute vitres remontées pour profiter de la clim à bord et de la musique à fond. Ce sont plutôt les jeunes qui adoptent cette manière de faire, car, au bout du compte, il ne sert à rien de courir. Les moins enjoués font contre mauvaise fortune bon cœur et apprennent à maîtriser leurs nerfs avec les chauffards qui  jouent du champignon et du dépassement sans vergogne. 
Nombre d’entre eux se font coincer au prochain barrage de la gendarmerie nationale qui veille au grain. Le plan Delphine a quelque peu refreiné toute envie de dévier de la trajectoire normale de la conduite.
Sur la côte Ouest, la circulation automobile se fait incessante. Les riverains cloîtrés chez eux, ne piquent une tête que très tôt le matin ou le soir venu. Alors les courses, elles sont bonnement effectuées avant l’invasion des estivants qui raflent tout sur leur passage. Les résidents qui sont dans l’obligation de rentrer chez eux, et ne pouvant se soustraire aux heures de bureau, sont les plus à plaindre. 
D’autant qu’une fois enfin rallié leur domicile, ils doivent subir l’animation nocturne qui ne laisse pas, là non plus, de répit aux travailleurs qui dorment mal et se lèvent tôt pour rejoindre leur bureau.
L’été un bonheur pour les uns, une malédiction pour les autres. Ces autres que l’ont croit heureux d’habiter la côte. Une chance que l’on voudrait n’hypothéquer pour rien au monde mais à cette allure, un peu de calme, de paix et de fluidité, ça ne serait pas de refus…au moins pour être au diapason avec l’environnement te les paysages alentours …
Saliha Aouès 
Sud-Horizons

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