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2/14/2017

Sidi bel abbés : Journée d’information sur l’histoire de la police nationale


La sûreté de la wilaya de Sidi bel abbés de concert avec le musée central de la DGSN a organisé, dimanche, à la maison de la culture Kateb Yacine, une journée d’information sur l’histoire de la police nationale qui s’inscrit dans le cadre du programme de communication élaboré par la D.G.S.N.
Cette journée a été marquée par la présence du wali de Sidi Bel Abbés M.Hachani Tahar, le P/APW Mr Omar Berramdane, de l’inspecteur régional, du directeur du musée central de la police nationale et des cadres de la DGSN ainsi que, des autorités locales civile et militaire, la société civile et des étudiants. Parallèlement à cela une exposition-photos relatant les différents périodes du corps de la police nationale, avec un éventail d’information était à la disposition du public. C’est à travers une allocution très claire, que l’historien, le Dr Abdelkrim Chawki ,directeur du Musée central de la Police nationale, se permis de dérouler comme un parchemin de valeur, l’histoire de la police algérienne et son évolution à travers différentes époques, le docteur Chawki Abdelkrim, directeur du Musée central de la police, a rappelé que sa présence devant un auditoire estudiantin de l’université Djilali Liabès et de certain lycée, est un gage de reconnaissance aux aînés en parlant « d’une institution qui joue un rôle important au sein de la société et au service du pays ». 
En remontant aussi loin dans le temps et dans l’identification des origines de la police algérienne, le Dr Chawki a dressé une rétrospective sur la présence de traces d’une police numide au temple de la Hofra dans l’antique Cirta (Constantine) et qui remonte à 203 av. J.-C. L’historien soulignera dans ce contexte, l’existence d’une police numide bien avant l’avènement de l’islam en Algérie. Il développera tour à tour les étapes des polices rostomide (776-908) sous le règne de l’imam Abderrahmane Ibn Rostom, hammadite (1007-1152), zianide (1235-1554) et la police en Algérie durant l’époque ottomane (1519-1830)., cette dernière a été caractérisée par la sécurité et la stabilité “en raison de la fermeté et de la rigueur de la police ottomane” pour réprimer les crimes commis.Le conférencier a affirmé que la période ottomane a été caractérisée par la sécurité et la stabilité, ce qui a amené les Européens contemporains, selon lui, à convenir que le citoyen algérien a vécu dans la sécurité, assurée par la police exerçant au sein des différents beyliks de l’Algérie. Il n’omettra pas d’observer que la police était à cette époque divisée en deux branches. Une police pour les Turcs et les Kourougli (sujets de père turc et de mère algérienne) et une police pour les autochtones. Le directeur du Musée central de la police ,le Dr Chawki Abdelkrim ,a également indiqué que la police de l’Émir Abdelkader (1830-1847) ressemblait au modèle des pays occidentaux, dont le rôle, sous le commandement de l’Emir Abdelkader, se limitait à des sanctions contre les délinquants et à déjouer toute tentative de déstabilisation de l’ordre public.. 
Ce qui a amené l’Emir Abdelkader à déclarer, en 1838, qu’ « il est possible à l’homme de voyager dans n’importe quelle partie de son royaume sur son dos un sac d’or sans qu’il fasse l’objet de vol ou d’agression ».Devant un parterre de cadres de la police, de la société civile et d’étudiant, le conférencier axera son intervention sur l’invasion de l’Algérie par la France qui va bouleverser la vie des Algériens. Le tristement célèbre chef de la police française, Roland de Bussy, est officiellement désigné le 11 août 1830, sera le premier responsable de la Police col.
Par K.Benkhelouf :

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