Nombre total de pages vues

11/11/2016

Le kholkhal : bracelet de chevilles algérien




Le kholkhal - anneau de pied - est un signe de grand raffinement dans la société algérienne.
Le Khoulkhal est l'expression de l’élégance féminine, ses formes et ses motifs diffèrent selon les régions du pays. Ainsi, à Constantine, il est l’expression d’un raffinement de citadinité chez la femme lorsque dans les cérémonies, elle s’habille d’une Gandoura “Katifa” brodée de fil d’or “mejboud” ou “terzi” dont l’histoire remonte aux premières dynasties ommeyyades. La présence turque dans notre pays avait accentué ce prêt-à-porter qui illustre l’élégance de la femme constantinoise ou Kabyle .

Annaba est dans l’Est du pays, après Constantine, une ville où les femmes raffolent des bijoux et les bijoutiers fabriquent des modèles très spéciaux réalisés du temps de la colonisation par les Cohen dont le poinçon est un ours, les Haïm un papillon, les Nessim un canard, les Attal une anguille, etc.
A Guelma, les orfèvres juifs ont laissé des motifs dont le poinçon des Nabeth est un oiseau, les Chemla un parachute, les Chaloum une poire.

Ce R’dif (Irdifen) ou chevillère en argent massif est portée par la femme des Aurès, hachuré imitant d’ailleurs les écailles de serpent dont les extrémités se présentent sous forme de tête de serpent à la gueule entrouverte (ihennasen) dont la symbolique pouvait exprimer un totem orné de lunules. A ce sujet, l’ethnologue Tatiana Benfoughal expose au Musée du Bardo les bijoux algériens soutenus par l’historique et les différentes légendes des styles et motifs.

Les Khlakhel (pluriel) sont de différents motifs comme celui qui dont les extrémités se terminent par des boules. En or ou en argent généralement il est creux et cylindrique et a la forme d’un fer à cheval. L’ornementation se compose de rosaces et d’arabesques travaillées au repoussé.
Comme il existe un khalkhal fabriqué au moyen de deux épaisses plaques d’argent réunies par une goupille, se ferme par une tige en métal précieux dont la surface du bijou est généralement recouverte de gravures quadrillées et à fleurs qu’on trouve dans la région du Mzab.


Dans la région sud de l’Oranie, certains khlakhels sont fabriqués au moyen d’un lingot carré d’un centimètre de côté, tourné aussi en fer à cheval portant des ciselures sur les trois faces extérieures et se termine aux deux extrémités par deux boules à facettes. Mais en général la forme de l’anneau est le plus souvent circulaire, parfois ovale.

Dans le même ordre d’idée, il y a lieu de rappeler des ouvrages qui consacrent les descriptifs de l’orfèvrerie algérienne tels celui de F. Benouniche “Les bijoux algériens” Art et Culture SNED Alger 1978, de Tatiana Benfoughal “Bijoux de l’Aurès” dans la série Ethnographie Alger 1993 ou celui de Grange E. “Les bijoux de l’Aurès et leur symbolique” dans la collection Algeria, de M. Bugeja “Les bijoux algériens” dans le Bulletin de la Société de Géographie Alger 1932, de Camps-Fabrer “Les bijoux de la Grande Kabilie.


Le kholkhal - anneau de pied - est un signe de grand raffinement dans la société algérienne.
Le Khoulkhal est l'expression de l’élégance féminine, ses formes et ses motifs diffèrent selon les régions du pays. Ainsi, à Constantine, il est l’expression d’un raffinement de citadinité chez la femme lorsque dans les cérémonies, elle s’habille d’une Gandoura “Katifa” brodée de fil d’or “mejboud” ou “terzi” dont l’histoire remonte aux premières dynasties ommeyyades. La présence turque dans notre pays avait accentué ce prêt-à-porter qui illustre l’élégance de la femme constantinoise.

Annaba est dans l’Est du pays, après Constantine, une ville où les femmes raffolent des bijoux et les bijoutiers fabriquent des modèles très spéciaux réalisés du temps de la colonisation par les Cohen dont le poinçon est un ours, les Haïm un papillon, les Nessim un canard, les Attal une anguille, etc.
A Guelma, les orfèvres juifs ont laissé des motifs dont le poinçon des Nabeth est un oiseau, les Chemla un parachute, les Chaloum une poire.

Ce R’dif (Irdifen) ou chevillère en argent massif est portée par la femme des Aurès, hachuré imitant d’ailleurs les écailles de serpent dont les extrémités se présentent sous forme de tête de serpent à la gueule entrouverte (ihennasen) dont la symbolique pouvait exprimer un totem orné de lunules. A ce sujet, l’ethnologue Tatiana Benfoughal expose au Musée du Bardo les bijoux algériens soutenus par l’historique et les différentes légendes des styles et motifs.

Les Khlakhel (pluriel) sont de différents motifs comme celui qui dont les extrémités se terminent par des boules. En or ou en argent généralement il est creux et cylindrique et a la forme d’un fer à cheval. L’ornementation se compose de rosaces et d’arabesques travaillées au repoussé.
Comme il existe un khalkhal fabriqué au moyen de deux épaisses plaques d’argent réunies par une goupille, se ferme par une tige en métal précieux dont la surface du bijou est généralement recouverte de gravures quadrillées et à fleurs qu’on trouve dans la région du Mzab.

Dans la région sud de l’Oranie, certains khlakhels sont fabriqués au moyen d’un lingot carré d’un centimètre de côté, tourné aussi en fer à cheval portant des ciselures sur les trois faces extérieures et se termine aux deux extrémités par deux boules à facettes. Mais en général la forme de l’anneau est le plus souvent circulaire, parfois ovale.

Dans le même ordre d’idée, il y a lieu de rappeler des ouvrages qui consacrent les descriptifs de l’orfèvrerie algérienne tels celui de F. Benouniche “Les bijoux algériens” Art et Culture SNED Alger 1978, de Tatiana Benfoughal “Bijoux de l’Aurès” dans la série Ethnographie Alger 1993 ou celui de Grange E. “Les bijoux de l’Aurès et leur symbolique” dans la collection Algeria, de M. Bugeja “Les bijoux algériens” dans le Bulletin de la Société de Géographie Alger 1932, de Camps-Fabrer “Les bijoux de la Grande Kabilie.




Le kholkhal - anneau de pied - est un signe de grand raffinement dans la société algérienne.
Le Khoulkhal est l'expression de l’élégance féminine, ses formes et ses motifs diffèrent selon les régions du pays. Ainsi, à Constantine, il est l’expression d’un raffinement de citadinité chez la femme lorsque dans les cérémonies, elle s’habille d’une Gandoura “Katifa” brodée de fil d’or “mejboud” ou “terzi” dont l’histoire remonte aux premières dynasties ommeyyades. La présence turque dans notre pays avait accentué ce prêt-à-porter qui illustre l’élégance de la femme constantinoise.

Annaba est dans l’Est du pays, après Constantine, une ville où les femmes raffolent des bijoux et les bijoutiers fabriquent des modèles très spéciaux réalisés du temps de la colonisation par les Cohen dont le poinçon est un ours, les Haïm un papillon, les Nessim un canard, les Attal une anguille, etc.
A Guelma, les orfèvres juifs ont laissé des motifs dont le poinçon des Nabeth est un oiseau, les Chemla un parachute, les Chaloum une poire.

Ce R’dif (Irdifen) ou chevillère en argent massif est portée par la femme des Aurès, hachuré imitant d’ailleurs les écailles de serpent dont les extrémités se présentent sous forme de tête de serpent à la gueule entrouverte (ihennasen) dont la symbolique pouvait exprimer un totem orné de lunules. A ce sujet, l’ethnologue Tatiana Benfoughal expose au Musée du Bardo les bijoux algériens soutenus par l’historique et les différentes légendes des styles et motifs.

Les Khlakhel (pluriel) sont de différents motifs comme celui qui dont les extrémités se terminent par des boules. En or ou en argent généralement il est creux et cylindrique et a la forme d’un fer à cheval. L’ornementation se compose de rosaces et d’arabesques travaillées au repoussé.
Comme il existe un khalkhal fabriqué au moyen de deux épaisses plaques d’argent réunies par une goupille, se ferme par une tige en métal précieux dont la surface du bijou est généralement recouverte de gravures quadrillées et à fleurs qu’on trouve dans la région du Mzab.

Dans la région sud de l’Oranie, certains khlakhels sont fabriqués au moyen d’un lingot carré d’un centimètre de côté, tourné aussi en fer à cheval portant des ciselures sur les trois faces extérieures et se termine aux deux extrémités par deux boules à facettes. Mais en général la forme de l’anneau est le plus souvent circulaire, parfois ovale.

Dans le même ordre d’idée, il y a lieu de rappeler des ouvrages qui consacrent les descriptifs de l’orfèvrerie algérienne tels celui de F. Benouniche “Les bijoux algériens” Art et Culture SNED Alger 1978, de Tatiana Benfoughal “Bijoux de l’Aurès” dans la série Ethnographie Alger 1993 ou celui de Grange E. “Les bijoux de l’Aurès et leur symbolique” dans la collection Algeria, de M. Bugeja “Les bijoux algériens” dans le Bulletin de la Société de Géographie Alger 1932, de Camps-Fabrer “Les bijoux de la Grande Kabilie.

Aucun commentaire: