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10/13/2016

Tiaret : Une gare routière dites-vous ?

Une gare routière de voyageurs est une structure de correspondance entre plusieurs lignes de transports en commun voyageant par la route (autocars, autobus et même taxis).

Des réseaux de différentes envergures peuvent s'y rencontrer (urbain / suburbain, régional, interrégional, Une gare routière se différencie d'un simple arrêt de bus par sa taille, et par les infrastructures qu'elle utilise, celle-ci qui pouvant jusqu'à se présenter sous la forme d'un bâtiment abritant à la fois les quais et des services aux passagers tels que : des lieux d’attente, des commerces (presse, tabacs, boissons, petite restauration) des guichets vendant des titres de transport, des toilettes etc. 

Dans certains cas, notamment lorsqu'une telle structure est un terminus de ligne elle peut être couplée avec un dépôt ou l’on peut déposer son bagage par exemple. 

les gares routières sont définies, au sens du schéma directeur des gares routières, comme des infrastructures accueillant des lignes de transport collectif routier dont certaines peuvent être en terminus, implantées hors voirie et constituant des zones d’échanges dans les pays développés bien sûr. 

Ces gares routières on peut les distingués de deux types : les gares routières de type « urbain », et les gares routières de type « interurbain », c'est-à-dire participant aux Lignes régulières d'autocar. 

En Algérie, les gares routières sont très utilisées. La veille de l'Aïd de 2016, 50.000 voyageurs ont transité par la gare routière de Kherrouba Alger en utilisant 1100 autobus selon les statistiques du Ministère du transport. 

Depuis le 5 avril 2016, la gare routière "El Bahia" d’Oran dessert 400 destinations nationales La création de la gare a nécessité un budget de 950 millions de dinars. 

La gare est dotée de deux espaces de stationnement: un à usage des taxis; l'autre à l'usage des particuliers. La gare est également dotée de salle d’attente spacieuse, de guichets pour la vente des tickets informatisés, de locaux commerciaux, de consignes à bagages, d'une salle de prière et autres commodités. 

Elle emploie 250 agents. ?!

La gare routière de Tiaret est une ancienne infrastructure de l’ex OFLA puis l’ex COFEL, une infrastructure construite suivant le model de marché de gros avec un espace souterrain qui demeure fermé envahis par les eaux de pluies qui provient des plafonds en tamis. Aucune commodité, les quelques gargotes qui existent ne respectent aucune règle d’hygiène, les cafés laissent à désirer en matière de propreté pas de lieux de repos ou salle d’attente sauf cette espace salle avec des chaises en métal et qui demeure investit par une faune de voleurs et de délinquants dés 18 heures, pas de guichet de délivrance de tickets, pas de consigne pour les bagages. 

Si on fait le constat des quais, là c’est un autre problème, en effet, aucun transporteur ne respecte le quai et pour toutes les destinations, c’est une simple faune ou le plus fort demeure toujours le meilleur. 

On fait le tri des voyageurs, on leur ferme la porte au nez, on choisi les voyageurs et la palme revient toujours à la gente féminine et pas n’importe…
Durant les journées de pointes comme les jours féries, les jours de semaine, on doit faire le coude à coude pour pouvoir prendre place et c’est à l’avantage des voleurs à la tire. 

Une gare routière sans eau, sans entretien, ni aménagement, pleine de nids de poule qui se transforment en lac durant les journées pluvieuses, que fait le gérant ? 

La Direction du transport sensée géré cette gare du moins du coté administratif s’avère absente, aucun contrôle, aucun suivi, les transports sont à notre avis des clandestins légalisés par une licence d’exploitation mais qui ne répond à aucune loi, ni règlement. Même les services de sécurité chargés du transport présentent un relâchement laissant libre voie à ces truands qui imposent leur diktat devant une population impuissante. 


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