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10/25/2016

SECTEUR DE L’AGRICULTURE À TIARET Plus de 50 investisseurs bloqués à Rechaiga



Une correspondance a été adressée, par les concernés, au chef du gouvernement qui est encore une fois interpellé pour trouver une solution.
Si la wilaya de Tiaret s’est illustrée ces derniers temps par le lancement d’importants projets d’investissement, notamment ceux portant sur la grande industrie, à l’instar de la raffinerie de Sidi Abed, l’usine de fabrication de véhicules Mercedes-Benz de Aïn-Bouchekif et celle de montage de véhicules Hyundai de Tiaret, il va sans dire que le laxisme des autorités locales  met l’investissement agricole dans l’opacité. 
Ainsi, aucune démarche méritoire n’a été entreprise pour assainir le climat à Rechaiga, où plus d’une cinquantaine de projets inscrits dans le cadre de la mise en valeur par la concession, portant sur des superficie allant de 50 à 100 hectares chacune à Racha Ou Zeboudj, sont toujours en souffrance. 
Muni d’un dossier, à savoir l’acte de concession acquis conformément à la circulaire interministérielle n°108 du 23/02/2011 portant sur la création de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage, l’autorisation de construction des hangars, un plan cadastral, l’un des bénéficiaires qui s’est présenté à notre bureau, s’est dit scandalisé de voir son projet ne pas aboutir alors que toutes les modalités ont été entreprises dans les normes.
L’obstacle a été, pour rappel, les riverains de ce périmètre en friche qui se sont opposés au projet de concession estimant que les terres leur appartiennent. 
D’ailleurs, cette histoire allait faire tache d’huile, n’était l’intervention de la gendarmerie qui était parvenue à maîtriser la situation lorsque les citoyens voulaient agir “à leur manière”. “Ce que nous demandons aujourd’hui, c’est l’intervention du premier responsable de la wilaya qui est appelé à nous rétablir dans notre droit. Mais ce dernier fait la sourde oreille et ne veut même pas nous accorder une audience alors que pas moins de cinq ministres nous ont reçus”, a martelé notre interlocuteur.
Ce dernier, dont le projet tourne autour de l’élevage de la vache laitière, l’arboriculture et les cultures fourragères… pour un chiffre d’affaires estimé à près de 7 milliards de centimes comptant créer 15 emplois permanents et 20 saisonniers, considère qu’il est victime  de la bureaucratie. 
En plus de près de 1000 emplois que les 56 opérateurs ont prévus pour leurs projets, l’investissement sera caractérisé par un essor considérable quant à l’amélioration de la sécurité alimentaire dans la région et dans le pays. Par ailleurs, une correspondance, dont nous gardons une copie, a été adressée par les concernés au Premier ministre qui est encore une fois interpellé pour trouver une solution à cette paralysie qui traîne depuis le mois de mai 2016.   
R. SALEM
LIBERTE

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