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10/14/2016

l'élevage de cheptel en ville est devenu une vrais menace pour la santé publique ( Tiaret )



Désormais, toutes les saisons sont redoutées chez nous et ce en raison de la multiplication de toutes sortes de maladies et autres intoxications engendrées par la mauvaise hygiène. 
Certains citoyens animés d’un incivisme incomparable continuent à défier toutes les réglementations de l’environnement en se débarrassant de leurs détritus et ordures ménagères sur les accotements des routes.

En effet, l’absence de verbalisation encourage ces pollueurs incultes à continuer sans aucun scrupule à se débarrasser de leurs ordures ménagères et autres détritus, notamment les décombres de matériaux de construction provenant des opérations de réfection et d’embellissement de leurs villas dans la rue, sur les allées réservées aux piétons et parfois même sur les chaussées. 

Mais, ce qui est pire et plus nocif pour la santé du citoyen dans la plupart des centres urbains à l’instar de Médrissa, Aïn Dheb , Aïn Kermès et même Frenda et autres, c’est le phénomène de l’élevage du cheptel en ville. Les vieilles habitudes ont la peau dure comme on dit…

Encore une fois, les agressions répétées provoquées par certains troupeaux lâchés dans les ruelles, particulièrement celles situées en banlieue, pour brouter tout ce qui se trouve sur leur chemin et en dégradant tout ce qui est vert, sont quotidiennement constatées en ces lieux. Ainsi, selon nos sources, ce sont plusieurs habitations érigées dans les grands quartiers périphériques des centres précités et bien d’autres qui fonctionnent en véritables fermes pour abriter des troupeaux entiers d’ovins , de bovins, caprins et autres chiens. 

Cette situation n’est pas sans désagréments pour les riverains qui sont forcés de vivre avec les puanteurs des nombreuses décharges sauvages réservées uniquement aux excréments de ces troupeaux censés être ailleurs quand on sait ce que l’Etat dépense pour la réalisation de l’habitat rural. 

D’ailleurs, en plus des odeurs pestilentielles étouffantes pour les riverains, ces lieux urbains ruralisés sont très prisés par les animaux errants, les moustiques, cafards et autres reptiles dangereux, un véritable foyer propice à la prolifération de toutes les sortes de maladies, cutanées, respiratoires et bien d’autres affections peut-être plus dangereuses la situation persistant devant un laxisme devenu collectif puisque partagé par la majorité des habitants. 

D’ailleurs, les choses empirent chaque jour un peu plus, au vu et au su de tout le monde, voilà que des vaches bien grasses, des chèvres et des brebis sont apparues pour concurrencer déloyalement les chiens errants en les privant de leurs pitances quotidiennes et ce en s’alimentant directement dans les nouveaux bacs à ordures fournis et installés par les services communaux dans tous les quartiers . 
Les montagnes de bouses fétides laissées sur les allées et les chaussées par ces bêtes gênent énormément la circulation piétonne tout en enlaidissant les lieux après leur passage et le désordre causé à la circulation piétonne et motorisée ne sont là que pour compléter le menu déjà triste. A l’intérieur des cités, les étables se multiplient embaumant impunément les voisins, voire tout le monde. 

Enfin, il est inutile de répéter que ces réflexes inamovibles et néfastes habitudes enracinées dans les profondeurs des subconscients de ces pseudo citadins, toujours activés sur le terrain continuent de freiner les efforts consentis par les pouvoirs publics pour améliorer le cadre de vie du citoyen.

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