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11/13/2015

Le maquillage à la Cléopâtre : Secrets de beauté à l’époque de l’Egypte Antique

L’époque de l’Egypte Antique renferme bien des secrets de beauté!

Les femmes consacraient beaucoup de temps à entretenir leur apparence. Ce n’est un secret pour personne, elles maîtrisaient l’art de la beauté et de la splendeur.

Savons, crèmes et autres variétés d’huiles naturelles, étaient fabriqués avec tous les matériaux et ingrédients disponibles dans la région, notamment les substances organiques tel que le sel de la mer Morte, pour créer des recettes très efficaces.

Initialement, le maquillage avait pour but unique de protéger la peau des rayons du soleil. Très rapidement, les égyptiennes l’adoptèrent pour ses effets d’embellissement.

Cléopâtre d’ailleurs ajoutait quelques tasses de sel de la mer Morte dans son bain, ce sel qui aujourd’hui prouve son efficacité pour ses vertus anti-stress, défatigante ou encore purifiante.

Avec moins 35% de minéraux par litre d’eau, la baignade en mer Morte avait le pouvoir de rajeunir la peau, d’agir contre les problèmes cutanés comme l’eczéma et le psoriasis.

Ce sont ces coutumes de beauté et ces bains somptueux de l’époque, qui font des égyptiens, les pionniers de l’industrie du spa de nos jours.

Quelques secrets de beauté de l’époque

Secret de beauté 1
Le nettoyage de la peau avec du lait et du miel est l’un des secrets des égyptiennes, suivi de l’application d’huile d’amande, parfumée avec de l’encens et la myrrhe. 

Les femmes étaient particulièrement friandes des parfums de lavande, lys, myrrhe, thym, marjolaine, camomille, menthe poivrée, romarin, cèdre, rose, d’aloès, de l’huile d’olive, de sésame et l’huile d’amande.

Des senteurs utilisées volontiers comme additifs pour le bain, agrémenté de quelques fleurs de jasmin, de gardénia, d’hibiscus, de magnolia et de rose.

Secret de beauté 2
Le henné était utilisé pour colorer les cheveux et les ongles, dans le but de les relier à la terre mère.

Secret de beauté 3
Pour purifier, renforcer et coiffer la chevelure, un mélange de lait de coco chaud et d’huile d’olive était appliqué.

Secret de beauté 4
A cette époque déjà, les femmes avaient recours aux extensions de cheveux pour apporter du volume, posées à l’aide de cire d’abeilles et de résine.

Secret de beauté 5
En guise d’anti cernes et de réducteur de poches sous les yeux, de l’avocat mûr coupé en tranches, était appliqué sur le visage pendant 20 minutes.

Secret de beauté 6
Autre élixir de beauté, l’Aloe Vera permettait de lisser et d’aider à la cicatrisation de la peau.

Secret de beauté 7
L’huile de Balanos, l’huile de Behen et l’huile d’amande douce prévenaient du dessèchement et du vieillissement de la peau.

Plus qu’une simple question d’hygiène et d’embellissement, toutes ces pratiques étaient de véritables modes d’expressions artistiques.

Le maquillage était une exigence quotidienne pour les femmes. Les yeux notamment devaient être soulignés, les sourcils et cils assombris. Grâce au Khôl de couleur noire ou verte, le regard en forme d’amande devient félin.



NB
Les techniques cosmétiques n'ont pas changé: en visitant des boutiques d'artisans égyptiens, vous verrez qu'autant les composants cosmétiques que leurs contenants sont restés inchangés depuis des millénaires! D'une certaine façon, c'est une chance pour nous de voir un produit fabriqué comme à l'époque des pharaons.

Le tatouage dans l'Egypte antique- Histoire origine dessin symbole.

Nous savons que le tatouage était déjà pratiqué en Eurasie depuis le Néolithique.
En ce qui concerne l'Egypte antique, trois momies féminines datant de plus de 4 000 ans (environ -4000) ont été retrouvées à Deir El Bahari à Thèbes. Leur corps était tatoué sur les bras, les jambes et le torse. Il s'agit principalement de lignes parallèles et de points alignés.
En Nubie, des momies tatouées ont aussi été trouvées, dont une datant de l'an 1 500 avant JC, par Cecil M. Firth à Kubba à une centaine de kilomètres au sud d'Assouan. Puis, ce fut en 1961 que de nombreuses autres momies tatouées furent mises au jour par le français André Vila, au nord d'Assouan.
La femme d'Amunet de la XIème dynastie, prêtresse d'Hathor a le bas du ventre tatoué avec des symboles qui semblent avoir des rapports avec la fertilité...
Il convient donc de déclarer que le tatouage n'est pas, à la base, de nature tribale ni issu des îles lointaines du Pacific, mais pratiqué sur tous les territoires depuis fort longtemps.
Comme je l'indique dans cet article, les uniques momies égyptiennes tatouées retrouvées sont féminines. Cela me rappelle la mère de Bibi Bana, un ami nubien d'Assoua, très tatouée sur tout le corps et le visage, qu'un chercheur allemand a étudiée en discutant avec elle durant plusieurs jours afin de comprendre l'origine et la signification de cette coutume qui disparaît en ce 21ème siècle. Sans doute vivons-nous l'extinction d'usages mystiques ancestraux, qui, de nos jours et dans notre civilisation modernes peuvent être mal perçues ou utilisées en ornementation physique ?
A ce jour, je ne connais qu'un seul livre évoquant l'art du tatouage dans l'Egypte antique : celui de Louis KEIMER "Remarques sur le tatouage dans l'Egypte antique" ainsi que quelques parutions dans le Bulletin de l'IFAO...


livre de Louis KEIMER

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