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6/30/2014

La fantasia a tiaret dans la région ain kemes

Autrefois, el Kerr, pratique guerrière des conquérants spectateur, « Laab el Baroud », le jeu de la poudre, la Fantasia, pour les occidentaux. L’art de la Fantasia chante la gloire des cavaliers et des chevaux du tiaratien ceux de la tribu berber d'el hrar région d 'ain kermes depuit l'age antique de la dynastie numide . Le mot de «Fantasia » qui semble si espagnol est pourtant un terme arabe «Fantasiya ». Aujourd’hui, la Fantasia est un spectacle éblouissant, spécialement au tiaret. Un rituel fascinant pour tout participant et signifie l’ostentation. C’est dire qu’en ce jeu subtil, c’est la conviction de tous qu’il faut emporter. L’exercice est fait pour montrer et démontrer : démontrer la parfaite maîtrise....
Malgré quelques nuances, ce jeu collectif obéit à des règles strictes :
• Le groupe de cavaliers se présente au pas à l’extrémité du parcours et présente les chevaux.
• Le chef de groupe lance alors le cri de départ. Les cavaliers réagissent en lançant leurs chevaux au galop en maintenant un strict alignement sur environ 50 mètres.
• Au deuxième cri d’arme les cavaliers se lèvent au coude à coude, en tenant les fusils enjoue. C’est la plus belle phase du spectacle, le déclic des armes se fait entendre et tous les cavaliers se lèvent comme un seul homme.
• Le troisième cri d’arme donne le signal de tir, la salve doit être unie et stimuler une seule déflagration.
• La fin de la course est ordonnée et lente, sans quitter le parcours, avec un retour au calme des cavaliers.

Symbole de la virtuosité guerrière, la Fantasia assure la continuité d’une tradition équestre centenaire. La simulation de la charge qui décide de la victoire, reproduit les glorieux assauts de la tactique militaire arabe et berbère: à une vive retraite succède une attaque fulgurante.

La Fantasia d’aujourd’hui répond à des règles spécifiques, en filiation directe avec cette origine. Sur un terrain délimité d’environ deux cents mètres de long, les équipes composées de trois à vingt cavaliers emplissent l’air du bruit de leurs cavalcades. Ils sont tous vêtus de blanc, portant des pantalons bouffants et courts avec une ceinture nouée. En bandoulière, une boîte à poudre ciselée, une petite sacoche contenant des extraits du Coran et un poignard recourbé, glissé dans son étui. Les longs fusils de parade aux crosses ciselées incrustées de nacre et d’ivoire, sont cerclés d’argent.

Un respect de l’enchaînement, une cohésion d’ensemble, la simultanéité du «baroud », sont les critères essentiels de la Fantasia.

La Fantasia fait partie du patrimoine culturel algerien. C’est, avec les troupes musicale, danses traditionnelles, une des manifestations collectives les plus vivaces. Aujourd’hui, plus de 1000 troupes et près de 15000 chevaux participent aux concours organisés à l’occasion des fêtes locales ou nationales a chaque année dans le salon du chevale barbe de Tiaret, ou simplement familiales, lors d’un mariage par exemple.
Mais les plus somptueuses sont présentées pour honorer la visite d’un hôte étranger. Dans la vie culturelle algériennes, c’est à l’occasion des Moussems que l’on assiste aux Fantasias les plus authentiques

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